mercredi 24 décembre 2014

Mont-Blanc de Noël

Pour 8 Mont-Blanc :


Pour la meringue :

3 blancs d'oeuf (environ 100 g)
100 g de sucre
160 g de sucre glace

Pour la chantilly :

33 cL de crème fleurette
20 g de sucre glace1 gousse de vanille

Pour les fils de marron :

500 g de crème de marrons
200 g de chataîgnes

Pour le montage :

Quelques morceaux de chocolat noir
Une grenade

  • La meringue : 
Monter les blancs en neige. Lorsque les blancs commencent à durcir, incorporer en plusieurs fois le sucre en poudre. Une fois la meringue bien serrée, incorporer le sucre glace, en pluie.
Faire 8 disques de 6cm de diamètre. Faire un rebord sur chacun d'entre eux, pour que la chantilly ne coule pas par la suite. Saupoudrer de sucre glace avant la cuisson.
Faire 8 plus petits disques, des tous petits pour le sommet et enfin des minis meringues pour la décoration.
Enfourner à 120°, pendant environ 1h30.





  • Les fils de marron :
Mixer les châtaignes afin d'obtenir une pâte (si le mélange est trop sec, rajouter un peu d'eau). Mélanger avec la crème de marron. La pâte doit se tenir. 
Garder pour le montage.

  • La chantilly :
Récuperer les graines de vanille. Les incorporer dans la crème fleurette.
Monter la chantilly. Celle-ci doit être très compacte pour ne pas ramollir. A la maryse, intégrer e sucre glace délicatement.

  • Montage :
Dans les disques à rebord, faire couler un peu de chocolat fondu.



Mettre une première couche de chantilly vanillée, puis de crème de marron.




Disposer un second disque de meringue, et renouveler l'opération avec la meringue et la crème de marron. Terminer par poser un tout petit cercle de meringue sur le dessus.





Avec le restant de crème de marron, recouvrir le tout.
Décorer avec les petites meringues et les graines de grenade.
Avant dégustation, saupoudrer de sucre glace.



Recette tirée du Best Of Jean-Paul Hévin, de Pâtisserie! de Christophe Felder, du magazine Fou de pâtisserie n°2 et de ma tête :)

samedi 13 décembre 2014

Macédoine exotique de saison

Simple, rapide à réaliser, cette macédoine de fruits de saison est fraîche et a ravie mes parents ce midi. A vos couteaux, il n'y a pas plus simple!



Ingrédients:
Une mangue par personne
Une fine tranche d'ananas par personne
Gingembre en poudre
Sirop d'érable
Un citron vert


La macédoine d'ananas : de petits cubes d'un demi centimètre de côté

  • Enlever la peau des mangues. Couper des tranches d'un demi centimètre d'épaisseur puis réaliser une macédoine (cubes de 0,5x0,5 cm). Réserver une partie du fruit pour faire une purée.
  • Couper les tranches d'ananas. Comme pour la mangue, faire une macédoine. Ne pas oublier d'enlever le centre du fruit.
  • Réaliser la purée de mangue avec un mixeur. Rajouter du gingembre moulu ainsi que du sirop d'érable, le tout doit juste servir à relever le goût du fruit.
 Un petit tour sous les lames du mixeur, et la recette est presque terminée.

  • Dans un bol, mettre les fruits en morceaux ainsi que la purée. Mélanger. Saupoudrer de zestes de citron vert.



Pour les fêtes, vous pouvez également rajouter des morceaux de speculoos broyés, un peu de noisettes ou d'amandes grillées.

samedi 6 décembre 2014

Quand le ridicule ne tue pas

Ils sont nombreux ces chefs, à se montrer dans des publicités. Thierry Marx et Jean-François Piège pour du liquide vaisselle, Cyril Lignac pour une marque de four et de téléphone portable. Bien avant eux, Bernard Loiseau faisait la promotion de potages...

Les marques n'hésitent pas une seule seconde à payer très cher les grands chefs, car avoir le nom et le visage des ces cuisiniers étoilés leur permettent une grande visibilité et le gage de qualité, plus ou moins justifié... On comprend que les chefs acceptent de tels contrats, car comme on le sait, un restaurant gastronomique n'est que la vitrine d'un business bien plus développé, rentable grâce à ce genre d'activités connexes. Mais parfois, on peut se demander ce qui a poussé tels ou tels chefs à accepter de figurer dans une publicité. Voyez par vous-même...





Marc Veyrat aurait tout aussi bien fait de rester consultant pour la marque Le Jardin d'Orante.

jeudi 4 décembre 2014

Ce soir, on mange avec les yeux. Ou pas...

Ce matin, réveil particulièrement difficile après une semaine encore plus difficile. Reflex matinal, connexion à Facebook. Et là, je tombe sur cette magnifique vidéo postée par mon amie Marie.
Après un réveil aussi original, je me suis dit « Et si je regroupais quelques vidéos sympas sur le thème de la nourriture? ». Et voici donc les vidéos de la soirée. Bon visionnage!


On continue dans le thème de la musique. Ou comment recycler vos légumes si vous ne souhaitez pas les manger!



Cyprien a l'air moins habile.  Mais qu'il se rassure : mon frère sait également rater les pâtes comme il faut.



Cyprien trouvera donc dans la vidéo qui suit la recette d'une spécialité suédoise : le gâteau de sandwich. Voici les explications dans une langue entre le suédois et l'anglais.



Un style de description plus ou moins repris par Studio Bagel, dans entre autre, la fameuse recette des Rainbow Cupcakes.



Et puisqu'il faut finir, voici un peu de "tendresse et chocolat", avec une vidéo qui laisse perplexe.



Bonne soirée!

samedi 22 novembre 2014

Cook It Cool : une conférence timide



Dans l'amphithéâtre Chapsal de l'établissement Sciences Po Paris s'est déroulée le 17 novembre une bien étrange conférence. Au micro, non pas des politologues, historiens ou autres profs, mais des cuisiniers venus parler de "La violence en cuisine". Des langues encore trop timides pour parler ouvertement de la réalité du métier aujourd'hui.

"Au Pré Catelan, un commis a été brûlé par un chef de partie à coups de petite cuillère chauffée. Et le paradoxe dans cette histoire, c'est que la moitié de la brigade était prête à signer une lettre de soutien envers le chef". Franck Pinay-Rabaroust, fondateur du site Atabula, lance le pavé dans la mare, à l'occasion de cette conférence organisée en partenariat avec Le Fooding.

"J'ai reçu plus de 150 lettres de témoignages, et certaines allant jusqu'au suicide", Franck Pinay-Rabaroust, à l'origine de l'article "Violences en cuisine : levons le voile".

La violence en cuisine, au 21e siècle, fait encore partie de la réalité du métier. Ces faits sont récents et n'ont pas, ou trop peu, eu d'écho dans les médias français. Cas unique? Cas d'école? 
Les chefs présents dans l'amphithéâtre semblent prendre cette information comme une mauvaise pub et une attaque envers cette profession qu'ils aiment tant. "Je suis extrêmement surpris d'entendre de telles histoires, s'étonne le chef Christian Etchebest. Bien sûr que c'est un métier de rigueur, où le chef hausse le ton et tout ça. Mais cette histoire me révolte, ce n'est pas mon métier. Et je n'ai pas envie que les gens présents ce soir ressortent en ayant une telle image de ma profession".

"J'ai reçu des coups de pied au cul quand j'étais jeune. Mais c'était pour mon bien"


S'en est alors suivi des témoignages de chefs tentant de minimiser la violence présente en cuisine, sous les yeux d'étudiants -dans l'extrême majorité- n'ayant aucun lien avec la cuisine et ne connaissant la profession que par le prisme des émissions de télévision. Du coup, la question peut être posée. La violence en cuisine, création de l'esprit des journalistes?

En écoutant les témoignages, on se rend compte que la violence est belle et bien présente. Elle n'est seulement pas vécue comme telle par ceux qui en ont été victimes. Et c'est là tout le problème de ce métier. "J'ai reçu des coups de pied au cul quand j'étais jeune. Mais c'était pour mon bien", poursuit le chef Etchebest.

Une violence perçue comme nécessaire et utile, banalisée car souvent expliquée et pire, excusée et intégrée par ceux qui en sont victimes et témoins. Ludo Lefebvre, chef français expatrié aux Etats-Unis aujourd'hui, se souvient : "A 14 ans je travaillais dans un restaurant 3 étoiles. C'était très dur, mais j'en voulais et je voulais garder ma place. Pour apprendre, je n'avais pas le choix, c'était comme ça. Je pense que j'aimais me faire abuser". Un terme immédiatement repris par la journaliste Maïtena Biraben, en charge du débat ce soir là. "Vous parlez d'abus là tout de même". "Non, mais à notre époque, on endurait plus", se défend le chef.

"J'ai reçu des coups de poing dans l'épaule. Mais des petits coups de poing, ça va", Ludo Lefebvre, chef du restaurant Trois Mec, à Los Angeles.

Voilà une partie de l'argumentaire entendu à cette conférence Cook It Cool. Les jeunes d'aujourd'hui seraient moins travailleurs, ne seraient pas prêts à faire les mêmes sacrifices que ces chefs entrés dans la profession il y a quelques dizaines d'années et auraient plus de problème avec ce que les chefs appelle "l'autorité".

Recentrer le débat et définir la violence


"Qu'est-ce que la violence?, demande Cyril Lignac. Je pense qu'il faut recentrer le débat. J'ai été pompier volontaire pendant cinq ans. Et dans un camion, une hiérarchie est établie. Chacun est à son poste, et lorsqu'on demande une compresse, je sais où elle est et je ne vais pas discuter les ordres." N'est-ce pas gênant d'entendre un chef comparer un métier où il s'agit de mettre sa vie en danger pour sauver des vies à un métier de bouche, où le seul risque est d'avoir des mauvaises critiques et perdre les étoiles acquises? Certes, les étoiles sont difficiles à décrocher, mais là est un autre débat...

Retour sur la violence, et autre argument mis en avant, l'origine de la violence en cuisine. Outre la pression, la difficulté du métier, le stresse qui explique en partie les choses, "la violence est véhiculée par les équipes elle-même et non pas par le chef", affirme Adeline Grattard. Mais le chef n'est-il pas la personne censée gérer sa brigade et en avoir le contrôle?

Bruno de Monte, directeur de l'école de gastronomie Ferrandi, s'est exprimé sur la question. Et son intervention fut quelque peu troublante. "Le management en cuisine est directif, du moins pendant le coup de feu, explique-t-il. Avant et après, il est possible d'en parler, mais il faut que cela se fasse à des moments précis. Car quand le chef cri pendant le coup de feu, ce n'est pas le moment". Est-ce que cela voudrait dire que la pression du coup de feu justifierait quelque peu les abus?
"Je vois que vous avez théorisé votre reflexion", lance Maïtena. "Il s'agit d'un vrai sujet, le management. Car les jeunes aujourd'hui ne fonctionnent plus en système de pyramide, mais en réseau". Une problématique à laquelle le chef doublement étoilé, Thierry Marx a également réfléchi. 


Conférence "Cook It Cool !" : interview de Thierry Marx from Le Fooding on Vimeo.

Un témoignage intéressant, qui pourrait servir de base à une table ronde, avec des chefs prêts à véritablement briser la glace et parler ouvertement d'une profession ô combien interessante, mais encore coincée dans un siècle passé...

"Nous sommes tout le temps sous tension. La cuisine, c'est une espèce de moule, il faut y rentrer. Après, tout roule", Cyril Lignac, chef du Quinzième à Paris

"La violence se voit partout. Mais celle en cuisine est plus subtile", Bruno de Monte, directeur de l'école Ferrandi
"J'étais dans un restaurant d'un hôtel. La ligne était très fine entre la méchanceté et l'apprentissage", Grégory Marchand, chef du Frenchie à Paris

Les participants : le sociologue Frédéric Bouget (orthographe incertaine), Adeline Grattard, Cyril Lignac, Ludo Lefebvre, Grégory Marchand et Christian Etchebest

dimanche 16 novembre 2014

Promenade au salon Equip'Hotel

Aujourd'hui s'ouvrent les portes du salon Equip'Hotel, un salon réservé aux professionnels de l'hôtellerie-restauration. Du 16 au 20 novembre à Porte de Versailles, c'est l'occasion de découvrir les nouveautés du milieu mais aussi de rencontrer du beau monde dans les allées des exposants.




"Jean-François, tu peux m'avoir une photo avec le chef Gomez?!" Aussitôt demandé, aussitôt fait! Me voilà aux côtés de Guillaume GomezMeilleur Ouvrier de France cuisinier (MOF), et chef des cuisines du palais de l'Elysée. Je suis comme une enfant. 

Une photo publiée par A L-J (@bruitdecuisine) le


Et ce n'est pas terminée. S'en suit une séance photo avec Yves Thuriès, également MOF (pâtissier) et fondateur de la revue Thuriès magazine, puis avec Frédéric Anton, lui aussi membre du très fermé club des MOF. Ma journée est gagnée. 

Une photo publiée par A L-J (@bruitdecuisine) le

Une photo publiée par A L-J (@bruitdecuisine) le



Quelques minutes plus tôt, Antoine, élève à l'école Ferrandi comme moi, me fait signe. "Tu as vu, il y a le chef Marx là-bas, et Michel Roth qui se promène dans les allées". Jean-François Mesplède, que j'ai rejoint et début d'après-midi, connait bien ces chefs. Lui qui fut à la tête du Michelin pendant près de 4 ans, a noué quelques relations de profond respect avec ces grands cuisiniers. C'est donc tout simplement que Thierry Marx l'embrasse chaleureusement à son arrivée devant lui. J'en profite pour m'avancer et saluer le chef, adepte de la cuisine moléculaire. Demain, je pourrai me vanter : j'ai fait la bise à un chef étoilé!

Et j'ai même fait mieux : j'ai réussi à glisser quelques mots sur le Bureau Des Etudiants de Ferrandi dont je fais partie. Mais le reste de la discussion restera secrète. Je vous en dirai plus quand le projet aura avancé... Rendez-vous dans quelques semaines...

Le salon c'est aussi des concours. Ici championnat de France de taillage de légumes




Se sont des jeunes étudiants (ici des élèves de Tecomah) sous les ordres de chefs (en arrière plan le chef Christian Têtedoie)

Des exposants de toutes sortes : déco, mobilier...


Et des dégustations à en tomber par terre. Les jus de fruits Alain Milliat, la Rolls-Royce des jus de fruits


vendredi 28 mars 2014

Avec Beef, la moutarde monte au nez



La mayonnaise va-t-elle prendre? Si certains médias se focalisent sur la tâche de graisse, ils sont peu à apprécier les véritables saveurs du dernier magazine culinaire, Beef.

Alexandre Zalewski, a réussi son coup de pub. Les réseaux s’embrasent face à ce morceau, que certains ont du mal à avaler. Dans son édito, le rédacteur en chef, relègue la femme au rang de férue d’électroménager, mangeuse de laitues alors que l’homme n’a nul besoin de machine, car il a « la force, la vigueur et la résistance physique » pour pétrir le pain lui-même.

Les gonzesses désormais trop occupées à gérer leur multinationale, les mâles peuvent prendre le pouvoir aux fourneaux, et cuisiner enfin ce qu’ils aiment : « la viande rouge, les féculents, et les matières grasses ».



Alors sexisme ou coup marketing?

Après tout, pourquoi les hommes n’auraient-ils pas le droit eux aussi à leur manuel de cuisine chargé de stéréotypes? Si Elle à table peut conseiller à Madame comment rendre le fenouil sexy, alors pourquoi Beef ne pourrait-il pas enseigner à Monsieur comment faire grimper sa courbe de virilité en faisant braiser des légumes (page 80)?

Sous la croûte machiste, que picore-t-on dans Beef?

Des titres accrocheurs, quelque fois machos, grossiers, qui en appel à la testostérone du lecteur, mais jamais méchants, car teintés d’humour. Le second degré ne fait pas de doute. Les reportages sont originaux, fouillés, jamais clichés. Ou si clichés il y a, il s’agit bien de photographies de qualité, magnifiant des produits élevés au rang de star. A l’image du dossier « burger engagés » (page 110).


Un seul bémol pourtant. Le magazine s’adresse aux hommes « qui ont du goût ». Quid de ceux qui n’en ont pas? Sont-ils condamnés à subir pour toujours la salade minceur de leur compagne? Et les femmes dans l’histoire? Avant même l’ouverture des pages, elles se sentent mises à l’écart…

mercredi 26 février 2014

La viande de cheval, c'est leur dada

Article rédigé par Lucie Bras. Merci à elle pour son autorisation de publication.



Dans la halle déserte, le plastique qui protège encore la moquette gêne Brin dAmour du Palud. Cette jument alezane, candidate à un concours de beauté, vit son premier Salon de lAgriculture. Un peu nerveuse en entrant dans un box, elle est rassurée par Paddy et Orcea du Chapel, habituées à se rendre à ce rendez-vous annuel. 
Les propriétaires, Christine et Laurent Toublanc, venus en camion des Côtes dArmor, ne ratent rien de la scène. Tranquillement, ils veillent à linstallation de leurs animaux et ont pris des précautions : « On les a rasées pour quelles aient moins chaud », explique l’éleveuse de 58 ans. Familier du Salon de lAgriculture, le couple de Bretons expose ses équidés depuis une trentaine dannées. Ils élèvent à deux 31 chevaux, dont certains sont élevés pour leur viande. 

Manger du cheval, un acte encore tabou


La viande de cheval est de moins en moins appréciée. « Les gens nen veulent plus », se désole Christine, qui constate avec impuissance le désamour des Français pour cette chaire « très saine, avec beaucoup de fer et peu de gras. » Elle a son explication : « Cest tabou, cest comme un animal de compagnie. » Daprès elle, même les amoureux de cette viande lont délaissée par honte, ou par peur, suite aux scandales qui ont écorné limage du secteur en 2013. Alors quand elle reçoit des convives à dîner, Christine demande toujours la permission de leur servir cette carne : « Quand on fait du bœuf, on ne pose pas de question ; mais quand cest du cheval, je me sens obligée de demander. » 
Juste à côté de leur stand, le Syndicat des éleveurs du cheval breton fera de la pédagogie pendant toute la durée du salon. « Ils sont là pour dire ‘mangez de la viande de cheval !’ », sourit la quinquagénaire. Les éleveurs d’équidés sont dailleurs les premiers à montrer lexemple. En rosbeef, steak ou bourguignon, chaque année pendant le Salon, ils dégustent tous ensemble de cette viande : « on connaît nos produits, on sait ce quon mange. Et en plus cest très bon. » 

Les temps  forts du Salon de l'Agriculture 2014

  • Samedi 22 février : François Hollande arrivera au Salon dès 7h pour inaugurer la 51e édition de l'évènement. Il sera accompagné par le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll et son ministre délégué à l'agroalimentaire Guillaume Garrot.
  • L'Odyssée végétale (pavillon 2) : les nouvelles technologies s'invitent au salon de l'Agriculture. Grâce à la réalité augmentée, les visiteurs pourront s'immerger dans une ferme virtuelle et pourront découvrir le métier d'agriculteur, accompagnés de vrais acteurs de la filière.
  • Le Concours général (pavillon 3) : véritable institution du Salon depuis 1870, il sélectionne les meilleurs produits du terroir et récompense les meilleurs animaux reproducteurs. C'est une vitrine du patrimoine français.
  • Vendredi 28 février (pavillon 3) :  à 20h, un spectacle équestre sera présenté aux visiteurs de la nocturne. Sur la piste, des cavaliers présenteront des numéros de voltige et de dressage. 


Informations pratiques :

Le 51e Salon International de l’Agriculture se tiendra au Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris du 22 février au 2 mars 2014.
Parc des expositions Porte de Versailles
1, place de la Porte de Versailles
75015 Paris
Métro : Porte de Versailles


Tarif plein : 13 euros
Tarif réduit : 6 euros
Tous les jours de 9h à 19h
Nocturne le 28 février : de 9 h à 23h


Pour plus d'informations : www.salon-agriculture.com

dimanche 16 février 2014

Un dîner aux chandelles à McDo ou bien au sommet des pistes? Revue de presse du 10 au 16 février



Le rendez-vous qui a fait l'actualité cette semaine était bien évidemment la Saint-Valentin. Aux Etats-Unis, les tourtereaux ont eu la possibilité de passer une soirée romantique, avec fond sonore choisi par Ronald. Vous savez, ce clown aux cheveux et au nez rouges, collants rayés et combinaison jaune. Le McDonald d'une ville de Caroline du Nord proposait pour l'occasion un dîner aux chandelles, relate L'Yonne. Pas de passage en caisse pour les clients ce soir-là qui ont été placés à table par des serveurs. Le romantisme américain absolu.

Dans la vie quotidienne, les amoureux de cuisine ont une manière bien à eux de montrer leur amour. Cela se nomme le foodporn, et cela fait un carton, notamment sur Instagram. Cela consiste à prendre en photo les plats dégustés dans les restaurants, pour les partager ensuite sur les réseaux sociaux.



Un phénomène qui agace de plus en plus de chefs, impuissants devant des actes parfois étonnants de clients prêts à tout pour photographier leurs plats. Dans un article paru dans le New-York Times, le chef du restaurant Bouley explique se sentir impuissants face à des clients qui montent sur leur chaise pour avoir l'angle idéal pour prendre leur photo. En France, c'est Alexandre Gauthier qui a expliqué au Républicain Lorrain avoir mis à l'entrée de son restaurant une affiche d'un appareil photo barré.  Les flashs peuvent être désagréables pour le reste de la clientèle et les coupables n'arrivent pas à se déconnecter : "On tweete, on like, on commente, on répond. Et le plat est froid", explique le chef de la Grenouillère. Conseil, laissez donc les professionnels prendre les photos, et contentez-vous de déguster ce qu'il y a dans vos assiettes.

Si vous souhaitez cuisiner comme un chef, rendez-vous sur le site Côté Chef, découvert cette semaine grâce à Daily Geek Show. Sur cette plateforme de contenu gratuit, des recettes filmées et réalisées dans les cuisines de grands noms de la gastronomie française, comme Alain Passard, Jean-Luc Rabanel, Adeline Grattard ou encore le pâtissier Carl Marletti (dont je vous avais parlé dans mon ancien blog, ici). A l'origine de ce projet, trois trentenaires, David, François et Grégoire, fous de cuisine. Ils ont voulu partager avec le plus grand nombre cet amour. Un site qui donne envie de se mettre aux fourneaux.

Capture d'écran de la page de présentation du site Côté Chef

En parlant de site, celui de la Cité de la gastronomie de Tours pourrait changer d'emplacement en cas de victoire aux municipales de la liste de gauche "C'est au Tour(s) du Peuple!". La tête de liste Claude Bourdin a fait savoir à La Nouvelle République qu'elle souhaitait faire des économies en modifiant l'emplacement de la cité. Les 20 milliards ainsi conservés pourraient être déployés pour financer la gratuité des transports en commun de la ville. Rendez-vous les 23 et 30 mars pour les résultats.

Cette semaine, c'est le début des vacances scolaires et les départs vers les pistes de ski pour les fans de glisse. A cette occasion, Le Figaro et Le Point ont réservés quelques unes de leurs pages aux restaurants gastronomiques haut perchés : c'est au beau milieu des montagnes qu'officient les chefs Michel Rochedy, Yannick Alléno et le dernier en date Franck Ferigutti (avec une carte composée par Pierre Gagnaire) et que les clients pourront déguster de somptueux plats après une rude journée de ski.


















L'auteure du livre, Noélie Viallet

Si vous n'avez pas de vacances mais que vous souhaitez vous dépayser, les éditions du Chênes vous proposent son Guide des USA à Paris.  200 adresses y sont répertoriées, comprenant bar, restos ou boutiques aux produits US.

Enfin, à vos agenda, la semaine prochaine se tiendra au parc des exposition de la porte de Versailles, le Salon du fromage et des produits laitiers. 170 exposants venus de 12 pays vous présenteront les spécialités de leur pays, et vous permettront de faire votre marché lacté. Des dégustations d'alliances insolites seront proposées aux gourmands pendant toute la durée du salon. Celui-ci se déroulera du 23 au 26 février prochain.

Bonne semaine à vous!

jeudi 13 février 2014

The Hot Dog Corner : la joie du cronut

Menu Hot Dog Corner, avec hot dog, chips, boisson et dessert.

Les concepts, ça me plait. Donc quand j'ai approché le Hot Dog Corner de la rue des Martyrs ce midi, je n'ai pu passer la porte sans la pousser. Outre la spécialité des hot dog proposée, on y trouve également quelques produits typiquement américains comme des chips, bonbons et autres gourmandises US.

A la vue de mon indécision, la serveuse m'a gentiment detaillé les différents choix de hot dog qui s'offraient à moi. J'ai fait confiance au New York's dog : un pain dans lequel la saucisse fait ménage avec la choucroute, les cornichons, la moutarde au miel et le ketchup, le tout recouvert d'oignons grillés. 

Les chips au vinaigre et au miel, ainsi que le cronut (j'y reviendrai) ont complété le menu. Le tout pour 9,50€ (8,45€ si comme moi vous êtes encore étudiant(e)).

Le hot dog, sans être extraordinaire, était plutôt plaisant. La sauce au miel se mariait bien avec les oignons grillés et la saucisse. J'ai un peu moins apprécié la présence de la choucroute. Les chips étaient sans grand intérêt. 

 Le New York's dog, composé d'une saucisse, choucroute, oignons et pickles

La très bonne surprise fut le cronut. Moi qui n'aime vraiment pas les donuts (trop gras, trop sucrés, trop écoeurants), mais qui au contraire pourrait me nourrir de croissants, j'étais impatiente de tenter l'expérience de ce phénomène venu des Etats-Unis (mais inventé par un Français, Dominique Ansel). Et je n'ai pas été déçue. 

Bien sûr il n'était pas excellent, et il y aurait des critiques à faire (manque de moelleux, trop sec à mon goût), mais l'étonnement en bouche était là. La texture frie était présente, tout comme le feuilleté de la pâte à croissant. Le mélange intrigue et donne envie de croquer à nouveau dans la pâtisserie. A la fin de mon repas, j'étais contente de la note finale. J'ai fait ma petite expérience, le sourire ne m'a pas quitté de la journée :)



Une petite adresse à tester si on veut un repas thème USA.

Bonne soirée à vous :)

The Hot Dog Corner
45 rue des Martyrs, 75009 Paris
61 rue Vaugirard, 75006
108 rue Saint Denis, 75001

lundi 10 février 2014

Le burger détrône le jambon-beurre











Hamburger "Yeti" de chez Mythic Burger

Chaque seconde en France, il se consomme plus de 30 hamburgers! C'est le chiffre publié la semaine dernière par le cabinet Gira conseil, et relayé par Lyon Capitale. Ce qui représente tout de même 970 millions de petits pains vendus l'année passée. "Pour un tiers des restaurateurs ayant le burger à sa carte, il est devenu le leader de la gamme de plat, devant l'entrecôte, les grillades ou les poissons", a expliqué Bernard Boutboul, directeur général du cabinet. Le hamburger détronne désormais le célèbre jambon-beurre, puisqu'en 2013, les burgers américains ont représenté plus de 45% des sandwichs vendus en France. Une information qui a permis au Nouvel Obs de faire un palmarès des 5 meilleurs burgers de la capitale.

Saviez-vous que dans le Nord-Pas-de-Calais la viande en conserve est consommée six fois plus que dans le reste de la France? Qu'en Gironde on mange deux fois plus de pâté et confit, ou que dans l'Yonne la consommation d'escargots et de grenouilles surgelés y est deux fois plus élevée qu'ailleurs? C'est ce que le Journal du net a révélé, d'après une étude de l'Institut Nielsen.
Une étude qui permet également d'observer que les Français consomment les spécialités régionales en quantité, et que les Franciliens ne sont pas très amusants...

Cette semaine deux grandes nouvelles se battent pour obtenir la première place. L'une officielle, celle de la mise sur les routes parisiennes du food truck du chef triplement étoilé, Marc Veyrat. C'est le Journal du Centre qui a relayé l'information pour la plus grande joie des Parisiens. Dès le 6 février, vous avez pu apercevoir un camion sur lequel était écrit "Mes Bocaux", nom du concept du chef. Le principe : réserver le repas sur le site en ligne, et ensuite venir le récupérer dans le camion. Un moyen de déguster une cuisine de chef étoilé, pour 11€.


Lui aussi doit avoir des étoiles plein les yeux. Le chef Arnaud Lallement serait le prochain chef à décrocher sa troisième étoile. Le Point a dévoilé en exclusivité le nom du prochain lauréat de la version 2014 du célèbre guide Michelin. Une information encore officieuse, le guide ne paraissant qu'à la fin du mois.


Autre actualité de ce mois de février, la seconde édition du rendez-vous culinaire Japan Eat Good. "Du yuzu au kombu, les produits japonais comme vous ne les aviez jamais vu, et autant de nouveaux alliés pour alimenter votre quotidien de cuisinier blasé". Pour se faire, des hot dog japonais ont été distribués gratuitement dans le métro et des ateliers culinaires en collaboration avec l'Atelier des sens sont organisés du 17 février au 12 mars. D'autres activités comme des rendez-vous avec de grands noms (comme Gontran Cherrier, Pierre Sang ou encore la pâtisserie Popelini) sont à l'agenda, pour vous faire découvrir de nouvelles saveurs. 

Si le Japon ne vous fait pas rêver, vous pourrez toujours tester l'un des cours gratuits qui se déroulent sur les marchés de la capitale, jusqu'au 7 mars. A l'origine du projet? La Fédération Française de Cuisine qui a créé ce partenariat avec la mairie de Paris, pour le bonheur des gourmands. 
En bref, la cuisine moléculaire a une nouvelle fois fait parler d'elle... Le restaurant d'Heston Blumenthal a encore dû fermer ses portes à cause d'une intoxication alimentaire, relate le site de Marianne. Le monde du spectacle se rapproche de plus en plus du monde de la gastronomie, comme nous l'explique Le Figaro. Les initiatives pour rapprocher théâtre et cuisine se multiplient en France, pour le bonheur de certains chefs, comme Pierre Gagnaire qui a collaboré à la réalisation d'un brunch au cinéma le Balzac. Du 9 au 12 février, la gastronomie française est à l'honneur à Tel Aviv. Le site Tel-avivre.com nous donne l'agenda de ce festival, où 19 chefs français seront présents en Israël pour faire des démonstrations.

Enfin, plus de peur que de mal. En pleine préparation du petit déjeuner, une mère de famille chilienne est tombée nez à nez avec... un puma. L'animal a pu être immobilisé sans causer aucune blessure.




Bonne semaine à vous